par Aline Gross le 31-08-2021 à 16:59
A l’occasion des Jeux Paralympiques, nous partons à la rencontre de nos membres passionnés de sport. Aujourd’hui, rencontre avec Alexandre Perradin, 38 ans, qui a réalisé l’ascension du Mont Ventoux en tandem en 2018. Passionné de course à pied et de tandem, il nous en dit plus sur son parcours et sa passion pour le sport !
Alexandre : Je suis Alexandre Perradin, j’ai 38 ans et j’ai commencé le sport en 2001 avec la course à pied. C’est d’ailleurs fin avril 2001 que j’ai fait ma première course. C’était à Belfort, j’ai fait mon premier 10km en 54 minutes et 40 secondes. En 2002, je l’ai fait en 47 minutes. J’ai réalisé que j’avais des capacités, et qu’en m’entrainant je pouvais progresser.
Alexandre : Je pratique la course à pied, le vélo d’appartement et la course sur tapis, et je fais un peu de tandem !
Alexandre : Dans les années 90, à l’école, j’aimais beaucoup les maths et l’algèbre donc j’ai commencé à suivre les résultats du tennis. Je me souviens notamment de l’US Open de 1993 et des exploits de Cédric Pioline (ndlr. tennisman français finaliste de l’US Open de 1993 face à l’américain Pete Sampras). Par la suite, je me suis intéressé au maniement des chiffres, notamment avec les résultats du tennis et du foot. Ma passion pour le sport est aussi née devant la télé. Après, j’ai commencé moi-même à faire un peu de sport, notamment du tandem. Puis, j’ai commencé à en faire un peu plus au début des années 2000. J’ai vu que je me débrouillais pas trop mal en course à pied lors de mon passage à l’Institut National des Jeunes Aveugles à Paris. Ça m’a permis de me mettre sérieusement à l’activité physique.
Alexandre : Oui, j’ai commencé en 2001 puis j’ai continué avec d’autres 10km, des 5km, quelques fois des semi-marathons, et j’ai fait 2 marathons en 2009 : celui de Paris et celui de La Rochelle. C’était une expérience très intéressante : j’ai battu mon record personnel à Paris avec 3 heures 43 minutes et 27 secondes ! Aujourd’hui, je fais 10km en 44 minutes !
En 2018, Alexandre a également réalisé l’ascension du Mont Ventoux, qui s’élève à 1 912 mètres de hauteur, en tandem avec Valérie Stopa, membre comme lui de l’ASL Robertsau. Cliquez ici pour lire l’article des Dernières Nouvelles d’Alsace sur cet exploit !
Alexandre : La difficulté principale, c’est de trouver des accompagnateurs. Ce qui était difficile au début, très jeune, c’est quelque part de pouvoir être accepté. Il fallait que les personnes qui me guidaient acceptent mon niveau et il fallait que moi je fasse l’effort nécessaire pour arriver au leur. Je devais être à mon meilleur pour courir avec des personnes meilleures que moi. Il faut vraiment s’adapter au niveau de la personne qui nous accompagne. Quand une personne nous guide, elle doit accepter de mettre entre parenthèses ses performances. Quand je suis rentré au club d’athlétisme de l’ASL Robertsau, j’ai trouvé des accompagnateurs de très bonne qualité, ça m’a beaucoup aidé. Ce qui aide également, c’est que la pratique sportive, en plus de permettre de se dépenser physiquement, permet aussi de développer sa confiance en soi, ce qui est très important.
Alexandre : Il faut avant tout de la volonté. Je leur conseillerai de se rapprocher d’un club, c’est plus facile. Il y a des clubs qui sont accueillants et c’est là où on trouvera nombre de personnes, tant en quantité qu’en qualité, qui vont nous permettre de nous épanouir et de progresser.
Alexandre : Je suis les Jeux Olympiques et Paralympiques, j’ai du mal à trouver des modèles sportifs précis, mais il y a des sports que j’aime suivre dont l’athlétisme, la natation, et notamment le judo : le travail de l’équipe de France de judo me passionne beaucoup, leurs exploits sont admirables ! Au niveau paralympique, j’aime beaucoup suivre l’athlétisme. J’ai eu la chance de courir avec Trésor Makunda (ndlr. sprinteur français multimédaillé, cliquez ici pour découvrir son portrait), qui fait partie de l’élite handisport et je suis toujours impressionné de sa coordination et de sa gestuelle parfaite. C’est magnifique parce que même au niveau paralympique on a des athlètes de très haut niveau, le niveau de performance exigée pour participer aux Jeux est d’ailleurs très élevé.
Nous remercions Alexandre pour cette interview, et lui souhaitons bon courage pour la suite de son parcours sportif !
Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.
Poster un commentaire